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Commune de BEREGADOUGOU

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Une potentialité : L’élevage


Un fort potentiel : l’élevage

L’élevage constitue une activité économique importante pour les habitants de la commune. il est une activité d’appoint et porteuse mais reste aujourd’hui confronté à la réduction des aires de pâture phagocytées par les exploitations agricoles, ainsi qu’à l’accès à l’eau.

~ Le cheptel et système d’élevage

Les modes actuels d’élevage sont devenus inappropriés à cause de leur caractère extensif, dans un contexte de raréfaction des terres de pâture. Le taux de couverture vaccinale est bon, cependant, pour les cas de traitement, l’automédication de plus en plus pratiquée par les éleveurs de gros bétail.

Le système d’élevage pratiqué dans la commune est de type extensif sédentaire. Il concerne surtout les bovins, les ovins, les caprins, les porcins et la volaille.

La production a évolué positivement d’année en année et ceux depuis 2015. En termes d’infrastructures de soutien à l’élevage, un inventaire fait en 2020 permet de voir l’existant sur l’ensemble de la commune. En effet, la commune compte trois (3) parcs à vaccination, deux (2) couloirs d’accès pour le bétail, une (1) aire d’abatages et un forage pastoral. Il existe donc six (6) infrastructures et ouvrages pour appuyer le secteur de l’élevage dans la commune de Bérégadougou. Elles ont une incidence sur l’économie locale à travers la production.

 

Tableau : Evolution des effectifs du cheptel de 2014 à 2019

Année Bovins Ovins Caprins Asins Equins Camelins Porcins Volailles
2014-2015 11880 2406 2160 50 00 00 11429 54504
2015-2016 12117 2478 2227 55 00 00 11886 57229
2016-2017 12359 2552 2296 61 00 00 12361 60091
2017-2018 12606 2629 2367 68 00 00 12855 63096
2018-2019 12858 2699 2440 76 00 00 13369 66252

Source : ZATE/Bérégadougou, Juillet 2020

Le sous-secteur de l’élevage regorge de nombreux atouts parmi lesquels on peut citer :

  • la disponibilité des services vétérinaires pour le suivi ;
  • la bonne gestion des conflits à l’amiable ;
  • la bonne disponibilité des produits zoo sanitaires ;
  • l’existence de trois (03) parcs métalliques de vaccination ;
  • l’existence d’une (01) aire d’abattage ;
  • l’existence d’un (01) forage pastoral ;
  • l’existence d’un effectif varie de cheptel ;
  • l’existence de charcuteries ;
  • l’organisation des acteurs ;
  • l’existence de plusieurs groupements d’élevage

A côté de ces atouts, on note les principales contraintes suivantes :

  • le manque de microcrédits pour l’embouche ;
  • la faible maîtrise des techniques modernes d’élevage ;
  • la cherté des produits zoosanitaires ;
  • l’insuffisance de couloirs d’accès à l’eau et d’aires de pâture ;
  • l’insuffisance d’encadrement technique ;
  • l’insuffisance de moyens logistiques et matériels ;
  • l’insuffisance d’infrastructures pastorales et d’aires de pâture ;
  • la persistance de certaines pathologies animales ;
  • la persistance des conflits agriculteurs et éleveurs ;
  • la persistance de l’automédication en élevage ;
  • l’insuffisance de partenaires techniques et financiers ;
  • l’insuffisance d’équipements pastoraux ;
  • l’insuffisance de formation des producteurs.

 

La pisciculture

La pisciculture est peu pratiquée. La production est estimée à 2500kg par an. Les espèces rencontrées sont le Clarias, le Zillis, le Sinodontis, le Labéo et le Hétérotis.

 

Par ailleurs, il existe un centre de formation dans la commune notamment le Centre Lassallien d’Initiation aux Métiers de l’Agriculture (CLIMA) qui dispose d’une filière de formation en pisciculture qui accueille chaque année une vingtaine d’apprenants depuis 2014 à nos jours.

Plusieurs autres initiatives étaient prises dans le passé mais qui n’ont pas abouti pour plusieurs raisons. En effet, ce sous-secteur souffre de quelques contraintes majeures que sont :

  • l’insuffisance d’eau ;
  • le coût élevé des frais d’inscription dans les centres de formation ;
  • l’insuffisance des moyens techniques et financiers ;
  • l’absence de professionnalisme ;
  • l’absence de barrage ;
  • l’absence de concertation entre la mairie et les autres acteurs (ministère en charge de l’environnement, le centre CLIMA, l’Association Wouol) pour la mise en place d’un programme intégré ;
  • le manque d’organisation des acteurs.

 

L’apiculture

L’apiculture est également pratiquée dans la commune même si elle demeure dans l’ensemble traditionnelle. L’abondance relative des ressources végétales constitue un facteur très propice à la production mellifère. En termes d’exploitation du produit, la commune ne dispose pas d’unités formelles de transformation du miel en produits dérivés (savon, pommades, etc.).

Les contraintes majeures se résument à :

  • l’insuffisance d’eau ;
  • l’insuffisance des moyens techniques et financiers ;
  • le manque de professionnalisme ;
  • l’utilisation des pesticides ;
  • le manque d’organisation du secteur.

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